Se reconstruire enfin après l’addiction

« Quand je pense à tout ce que la dépendance m’a fait perdre… »

est une phrase que j’entends régulièrement au cabinet.

Et ce n’est jamais dit à la légère.

Les pertes liées à une addiction vont bien au-delà de la consommation elle-même. Ce sont des années mises entre parenthèses, comme vécues à moitié. Des années à tourner en rond, à repousser les choses importantes, à se couper de soi et des autres.

Ce que mes patients décrivent souvent, ce sont ces instants de lucidité douloureuse :

“J’ai perdu du temps. Des années où je n’ai pas évolué.”

“J’ai vu des gens s’éloigner, et je n’ai rien fait.”

“Je me rends compte aujourd’hui… mais j’ai l’impression que c’est trop tard.”

On perd parfois plus que ce qu’on imagine

Il y a les liens abîmés : des amis qu’on n’a pas su garder, des couples qui n’ont pas tenu, des familles fatiguées de souffrir en silence.

Et il y a le corps : la fatigue persistante, la perte d’énergie, le teint qui ne revient pas, même après l’arrêt.

Ce sont des signes que quelque chose s’est figé.

Et pourtant… malgré cette douleur, il est encore temps de faire quelque chose.

Et si ce n’était pas trop tard ?

Je vois aussi autre chose, chaque semaine.

Des patients qui arrivent en pensant qu’ils sont “cassés”, “trop loin”, “trop vieux”, “trop abîmés”. Et qui découvrent, séance après séance, qu’ils peuvent changer.

Pas juste arrêter de consommer.

Mais redevenir quelqu’un d’autre.

Quelqu’un de libre, d’ancré, de vivant.

Quelqu’un qui avance.

Un exemple concret :

Un patient me disait récemment avoir vécu vingt ans en pilotage automatique. Après quelques mois de travail, il a quitté un environnement toxique, repris contact avec ses enfants, et retrouvé une passion qu’il avait complètement enterrée.

Il m’a dit :

“Je croyais que je venais juste pour arrêter. En fait, je me retrouve.”

L’hypnose : un levier pour redevenir acteur de sa vie

Ce que permet l’hypnose, ce n’est pas simplement d’atténuer les envies ou de bloquer un comportement.

C’est de travailler sur la personne elle-même. Sur ce qu’elle vit, sur ce qu’elle fuit, sur ce qu’elle a appris à cacher.

L’hypnose agit sur plusieurs niveaux :

• Elle apaise les compulsions et les automatismes liés à la dépendance.

• Elle aide à identifier les déclencheurs émotionnels et inconscients.

• Elle permet de travailler sur l’image de soi, souvent abîmée par des années de honte ou d’échec.

• Elle ouvre un espace pour retrouver le choix, la volonté, et le sentiment d’exister autrement.

• Elle facilite la reconnexion à ce qui est vivant et positif chez la personne.

Et c’est souvent là que tout change :

On ne vient plus juste “pour arrêter” une dépendance.

On vient pour se libérer, pour comprendre qui on est — et surtout, qui on peut encore devenir.

Se découvrir peut devenir la plus belle des motivations

Oui, faire ce travail demande du courage. Il faut accepter de regarder les choses en face, de se remettre en mouvement.

Mais ce qu’on découvre en route est souvent bien plus fort que ce qu’on pensait avoir perdu.

L’hypnose n’efface pas le passé, mais elle vous aide à ne plus y rester enfermé.

Elle vous accompagne là où les mécanismes conscients ne suffisent plus.

Elle permet d’avancer, enfin, dans une direction choisie.

Pas pour oublier, mais pour ne plus rester figé. Pour reprendre sa place.

Note importante pour le bien être de tous et de toutes

Il est entendu que l’accompagnement proposé par l’hypnose Ericksonienne et le coaching de santé s’inscrivent dans une démarche de bien-être global en complément d’un accompagnement médical et avec l’aval de votre médecin. Pour toute question relative à votre état de santé, seul votre médecin peut vous conseiller.

Je suis pour ma part hautement qualifié dans le domaine des thérapies brèves pour vous accompagner. ➡️  consultez mes diplômes.

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